Le taux de conversion de 2,58 pour l’électricité est une erreur stratégique historique.

 

 

Ce coefficient de 2,58 est utilisé pour la détermination des choix des modes de production énergétique des bâtiments.

 

 

Son résultat est de favoriser l’utilisation d’énergies fossiles et carbonées au détriment de l’énergie électrique vectrice des énergies renouvelables et décarbonées.

 

En effet, le gaz sort souvent gagnant de l’équation actuelle ; mais également la biomasse.

 

Or, le gaz est une énergie fossile limitée, fortement productrice de carbone, et importée.

 

Concernant la biomasse, cela crée un facteur de tension sur l’usage des terres, source potentielle de déforestation antinomique avec la volonté de créer des puits de carbone en compensation des activités qui en relâchent.

 

 

 

La France produit de l'électricité décarbonée

 

 

En réalité, il faut changer rapidement de paradigme.

 

Le coefficient actuel ne prend pas en compte la nature spécifique de chaque énergie primaire.

 

Aujourd’hui, compte tenu de l’urgence climatique et également pour cantonner les énergies fossiles aux usages les moins substituables ; il faut remettre à plat cette méthode de sélection !

 

Chaque source énergétique regroupe des caractéristiques bien particulières :

 

La plus importante est celle concernant les émissions de gaz à effet de serre.

 

La nouvelle méthode de sélection doit être cohérente avec les objectifs déclarés dans l'accord de Paris.

 

Il est également important de considérer, tous les aspects jugés actuellement comme insignifiants :

 

La sécurité d’approvisionnement, les ressources encore disponibles et prévisionnelles. Les facteurs de sécurité concernant leurs mises à disposition (instabilité/stabilité politique des fournisseurs), les coûts énergétiques indirects (collecte, transport,stockage, les infrastructures, les administrations, le recyclage, le traitement des déchets, les processus de fabrication des dispositifs de transformations en particulier pour la production à partir des énergies renouvelables. Les matériaux utilisés : terres rares et métaux pour lesdits dispositifs et également la nature intermittente ou pilotables des productions).

 

 

Enfin dans un pays attentif à ses équilibres budgétaires, nous devons mettre en balance le coût financier des choix politiques en regard des réels avantages pour la société et ne pas agir en fonction des différents groupes de pression.

 

La solution que nous proposons apporte un chauffage et une eau chaude pleinement respectueuse de l’environnement et des enjeux de demain.

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Valoriser l’énergie solaire et environnementale des toitures pour le confort thermique et l’eau chaude des habitations.
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L'énergie solaire sans défigurer le paysage
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